En bref
Popayán, surnommée la « Ville Blanche » de Colombie, est une destination incontournable pour les amateurs de culture et d’histoire. Située dans les montagnes du sud-ouest du pays, cette charmante ville coloniale est célèbre pour ses bâtiments blanchis à la chaux, ses églises baroques majestueuses et ses rues pavées pittoresques. Popayán offre un cadre enchanteur où le passé et le présent se rencontrent harmonieusement. La ville est particulièrement renommée pour sa Semana Santa, une des célébrations de la Semaine Sainte les plus spectaculaires et les mieux préservées d’Amérique latine, attirant des milliers de visiteurs chaque année.
Outre ses richesses architecturales, Popayán propose une cuisine locale exquise que l’on peut savourer dans ses marchés et restaurants traditionnels. Les alentours offrent également de magnifiques paysages naturels propices à l’aventure et à la détente. Que tu sois passionné d’histoire, de gastronomie ou de nature, Popayán te promet une expérience mémorable.
Popayán
- Département : Cauca (Andes)
- Fondation : 1537
- Altitude : 1 737 m
- Climat : climat tempéré humide
- Population (municipalité) : 277 979 (2023)
- Sécurité : prudence et bon sens
- Durée conseillée : 2-3 nuits
Notre avis : une ville avec une âme de village et ses traditions ★★
Popayán est sûrement la plus belle ville du sud de la Colombie. La richesse historique et culturelle de la ville vaut le détour, avec un centre colonial intéressant. Les rues pavées et les églises baroques offrent un voyage dans le temps, tandis que les musées, comme le Museo Nacional Guillermo Valencia, présentent l’art et l’histoire locale de manière fascinante. La cuisine de Popayán mérite une mention spéciale. La ville est réputée pour sa gastronomie, et le Mercado de Silvia, à proximité, est un endroit parfait pour déguster des plats traditionnels tels que les tamales et les empanadas (de pipián). La ville se visite rapidement, en 1 jour, et nous conseillons de faire une visite guidée du centre historique pour découvrir ses secrets. Il y a de belles randonnées à faire autour de la ville pour les personnes motivées. Enfin, la ville s’intègre bien dans un itinéraire axé sur le sud du pays. Cependant, la ville manque un peu d’infrastructures modernes, ce qui peut poser quelques défis pour les voyageurs habitués à plus de confort. Néanmoins, Popayán reste une destination incontournable pour ceux qui cherchent à découvrir l’authenticité colombienne.
Quand visiter Popayán ?
Popayán est une destination agréable à visiter toute l’année.
Fréquentation touristique à Popayán : Les périodes de forte affluence sont décembre-janvier, la Semaine Sainte, les week-ends et les jours fériés. Popayán attire une fréquentation touristique notable, particulièrement pendant la Semaine Sainte (en mars ou avril), où les processions religieuses attirent des milliers de visiteurs du pays et de l’étranger. En dehors de cette période, la ville accueille un flot de touristes raisonnable. Tu ne seras pas étouffé dans une foule incroyable.
Climat à Popayán : la ville bénéficie d’un climat agréable tout au long de l’année, typiquement classé comme un climat subtropical d’altitude. La température diurne varie entre 20°C et 25°C, offrant une ambiance tempérée et confortable pour les visiteurs. Les précipitations sont fréquentes, avec une saison des pluies s’étendant généralement de mars à mai et en octobre / novembre. Les mois de décembre à février sont relativement plus secs tandis que de la période la plus sèche est de juin à septembre. Cependant, même durant la saison des pluies, les averses sont souvent brèves et suivies de périodes ensoleillées, permettant aux voyageurs de profiter pleinement des attractions et paysages de la région.
Principaux festivals et événements de Popayán :
- Semana Santa (mars ou avril) : la Semaine Sainte de Popayán est l’une des célébrations religieuses les plus spectaculaires d’Amérique latine. Les processions solennelles, les costumes traditionnels et les rites anciens attirent des milliers de fidèles et de touristes.
- Festival de Música Religiosa (mars ou avril) : se déroulant en parallèle avec la Semana Santa, ce festival célèbre la musique sacrée avec des concerts dans les églises historiques de la ville, mettant en vedette des artistes locaux et internationaux.
- Festival Gastronómico de Popayán (premier week-end de septembre) : reconnu par l’UNESCO, ce festival met en avant la richesse culinaire de la région. Chaque année un pays différent en est l’invité d’honneur. Les visiteurs peuvent déguster une variété de plats traditionnels et assister à des démonstrations culinaires.
- Carnaval de Pubenza (janvier) : ce carnaval est marqué par des défilés colorés, des danses traditionnelles et des événements culturels qui reflètent la diversité et la richesse des traditions locales : des défilés de charrettes, de silleteros, des promenades à cheval, des compétitions sportives, des concerts, entre autres activités, qui permettent l’intégration des cultures ethniques et paysannes dans une fête pour tous et avec tous.
- Festival de Cine Corto de Popayán (généralement en novembre) : l’objectif est de présenter une sélection des meilleurs courts métrages réalisés en Colombie ou par des Colombiens à l’étranger, couvrant les catégories de fiction, animation, documentaire, films communautaires, indigènes, afro, expérimentaux et pour enfants. Cela vise à favoriser la diffusion, le dialogue et l’évaluation du développement et de l’importance des courts métrages dans le cinéma.
Légende : Bleu : transport – Jaune : activités & visites – Vert : logements – Orange : restaurants
Histoire de Popayán
Popayán, capitale du département du Cauca, est située dans le sud-ouest de la Colombie, entre les chaînes de montagnes occidentales et centrales, dans la vallée de Pubenza. Cette région, étudiée depuis près de cinq siècles, fut la route empruntée par les conquistadors espagnols entre l’empire inca et Carthagène des Indes.
Avec ses rues pavées, ses églises baroques et son riche patrimoine culturel, cette ville pittoresque offre un voyage captivant à travers l’histoire colombienne. La ville est d’ailleurs régulièrement mise à l’honneur dans les films et série colombiennes d’époque.
Fondation et époque coloniale
Popayán, fondée le 13 janvier 1537 par le conquistador espagnol Sebastián de Belalcázar, représente l’un des premiers établissements espagnols dans la région qui deviendra plus tard la Colombie. L’emplacement stratégique de la ville, nichée dans la vallée du Cauca et entourée de montagnes, en fait un point de convergence naturel pour le commerce et les échanges entre les différents peuples autochtones de la région.
Il existe plusieurs versions de l’origine du nom Popayán. L’une évoque le cacique Payán, chef des tribus indigènes autour du Morro de Tulcán et des Tres Cruces. Selon l’historien Diego Castrillón Arboleda, le nom dériverait du mot aztèque « pop-pioyá-n », où « pop » signifie grand cacique et le « n » final désigne un lieu, signifiant ainsi les terres du cacique Pioyán. Ce site stratégique, situé au sommet d’un plateau, permettait aux indigènes d’étendre leurs tribus des Andes aux jungles du Pacifique, et des vallées des fleuves Cauca et Magdalena aux hauts plateaux de l’Amazonie.
Dès ses débuts, Popayán devient un important centre administratif et religieux de la colonie espagnole. Son architecture coloniale, caractérisée par ses églises baroques, ses maisons coloniales aux façades blanches et ses places pavées, témoigne de son importance et de sa prospérité à cette époque.
La ville attire rapidement une population diverse, composée d’immigrants espagnols, d’indigènes et d’esclaves africains. Cette mixité culturelle contribue à enrichir le tissu social et culturel de Popayán (tout comme de nombreuses villes colombiennes d’ailleurs), faisant de la ville un creuset de traditions et de coutumes variées.
Sur le plan économique, Popayán prospère grâce à ses activités agricoles et commerciales. La fertilité des terres environnantes permet la culture de produits agricoles tels que le maïs, le café et la canne à sucre, tandis que la ville devient un important centre de négoce pour ces produits.
Après 1550, l’afflux systématique de bétail et de chevaux par le port de Buenaventura (Pacifique) a favorisé la création de ranchs dans et autour de Popayán. La conquête a continué avec la soumission d’autres communautés indigènes, tandis que le système politique s’installait, menant à une société coloniale centrée sur l’exploitation de l’or. La possession de cet or conférait un immense pouvoir économique et politique aux familles établies.
L’essor minier et commercial, ainsi que l’arrivée de familles espagnoles, ont fait de Popayán une ville majeure de la vice-royauté de Nouvelle-Grenade. Les propriétaires des mines d’or de Barbacoas et du Chocó vivaient en ville et, grâce à leur richesse, créèrent des haciendas, construisirent de grandes demeures et dotèrent la ville de temples impressionnants avec des images importées d’Espagne.
Popayán rivalisait avec des villes comme Carthagène, Bogotá et Tunja pour le nombre de nobles titrés qui y résidaient. Le centre historique de Popayán est considéré comme l’un des plus beaux et des mieux conservés de Colombie et d’Amérique latine.
Sur le plan religieux, Popayán devient un bastion du catholicisme en Colombie, avec la construction de nombreuses églises et la fondation de diverses institutions religieuses. La présence de l’Église catholique renforce le contrôle social et politique de la colonie espagnole sur la région, tout en influençant profondément la vie quotidienne des habitants.
Indépendance et post-indépendance
La ville a été le centre de moments cruciaux dans le processus d’émancipation de la Nouvelle-Grenade et dans sa transition vers la vie républicaine. En 1810, la Junte suprême de Popayán, composée de plusieurs patriotes prônant des changements significatifs dans les relations entre la péninsule ibérique et les créoles, a joué un rôle majeur dans la réduction de l’influence de la Couronne espagnole, affaiblie par la crise due à l’invasion française. La ville a proclamé son indépendance le 24 mars 1814.
En 1822, Popayán est le théâtre d’une bataille décisive entre les forces indépendantistes et royalistes. Cette bataille, connue sous le nom de la bataille de Bomboná, aboutit à la défaite des forces royalistes et marque un tournant dans l’histoire de la Colombie moderne.
Après l’indépendance, Popayán entre dans une période de transition et de changement. La ville connaît une expansion économique et démographique, avec la création de nouvelles industries et l’arrivée de nouveaux immigrants. Cependant, elle doit également faire face à des défis économiques et sociaux, notamment la reconstruction après les ravages de la guerre et la lutte pour l’égalité et la justice sociale.
La période post-indépendance a été marquée par la domination de Popayán dans le processus décisionnel de la République, une situation qui a perduré pendant une grande partie du XIXe siècle avant de décliner après l’abolition de l’esclavage. La ville exerçait une influence significative sur une vaste partie du territoire national, puisque le Cauca était l’État le plus grand et le plus riche du pays. Cette domination a permis à de nombreux habitants de Popayán d’accéder au poste de premier ministre et à d’autres hautes fonctions en Colombie, concentrant parfois plusieurs de ces postes au sein d’une même famille.
La fondation de l’université du Cauca en 1827 a établi un centre éducatif important où ont été formés de nombreux acteurs clés de l’histoire nationale au XIXe siècle. Parmi les Payanais élus présidents de la République durant cette période figurent Joaquín Mosquera y Arboleda, José María Obando, Tomás Cipriano de Mosquera y Arboleda, Diego Euclides de Angulo, José Hilario López, Andrés Cerón, Julio Arboleda Pombo, Froilán Largacha et Julián Trujillo.
L’abolition de l’esclavage en 1851 par le président payanais José Hilario López a marqué le début du déclin économique de Popayán et de sa région, entraînant une réduction significative de la production dans les haciendas et les mines. À partir de 1890, de nouveaux centres de développement émergent, tandis que Popayán entre dans une période de déclin économique et social. Parallèlement, le XIXe siècle a été caractérisé par une instabilité politique, avec des guerres civiles secouant le pays, forçant de nombreuses familles de Popayán à émigrer vers d’autres villes comme Bogotá, Quito ou Lima pour échapper à la turbulence politique.
Le XXe siècle aura une trajectoire similaire, une série de transformations économiques, sociales et politiques. Dans les premières décennies, la ville a continué à être un centre régional important, mais elle a également été touchée par les bouleversements nationaux, notamment les troubles politiques et les conflits armés. L’essor de l’agriculture et de l’industrie dans d’autres régions du pays a entraîné un déclin relatif de l’importance économique de Popayán. Dans la seconde moitié du siècle, Popayán a bénéficié d’investissements dans l’enseignement supérieur et la recherche, devenant un centre académique notable avec la présence de plusieurs institutions d’enseignement supérieur. La ville a également été confrontée à des défis tels que l’urbanisation croissante, la pauvreté et les inégalités sociales.
Héritage et évolution moderne
La ville a réussi à conserver son échelle urbaine et l’harmonie de son caractère colonial pendant plus de quatre siècles, attirant de nombreux visiteurs nationaux et étrangers. Les rues pavées, qui ont été presque entièrement asphaltées en 1937, font actuellement l’objet de projets de restauration visant à redonner à la vieille ville de Popayán son charme d’antan et à la rendre plus accueillante pour les piétons.
La ville est célèbre pour sa Semana Santa (Semaine Sainte), une des plus spectaculaires d’Amérique latine, qui attire des milliers de fidèles et de touristes chaque année pour ses processions solennelles et ses célébrations religieuses. en 2009, ses processions de la Semaine sainte ont été reconnues par l’UNESCO comme un chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité – c’est apparemment à Popayán que les catholiques ont célébré une grande semaine pour la première fois.
Outre sa tradition religieuse, Popayán est également réputée pour sa gastronomie raffinée. En 2005, toujours l’UNESCO, l’a nommée ville UNESCO de la gastronomie.
Sur le plan culturel, Popayán est le berceau de nombreux artistes, écrivains et intellectuels colombiens renommés. La ville abrite plusieurs musées et institutions culturelles, dont le Museo de Historia Natural, le Musée Guillermo León Valencia et le Centre Culturel de Popayán, qui témoignent de son riche patrimoine culturel et de son engagement envers les arts et la culture.
Malgré les défis économiques et sociaux auxquels elle est confrontée, Popayán reste un centre intellectuel et artistique majeur en Colombie, attirant des étudiants, des chercheurs et des touristes du monde entier. Avec son mélange unique de passé colonial et de dynamisme moderne, Popayán continue à captiver et à inspirer tous ceux qui la visitent, affirmant ainsi son statut de joyau culturel de la Colombie. La ville est aussi idéale pour préparer des itinéraires de voyage axés sur le Sud-ouest de la Colombie.
Que visiter et faire à Popayán ?
Dans Popayán
Réputée pour son architecture blanche étincelante, ses églises historiques et ses rues pavées, elle offre aux visiteurs un voyage dans le passé tout en vibrant d’une vie culturelle dynamique. Que tu sois passionné d’histoire ou amateur de gastronomie locale, Popayán a de quoi satisfaire toutes tes envies de découverte. Dans cet article, nous te guidons à travers les incontournables de cette ville emblématique, que nous conseillons vivement de découvrir avec un guide.
AGENCES ET GUIDES LOCAUX
Visiter Popayán et ses alentours, c’est avant tout s’immerger dans son essence et s’intéresser à son histoire. Pour cela, rien de tel que des visites guidées. Voici quelques contacts recommandés pour organiser ces découvertes.
1. Popayán Travels propose des visites guidées de la ville et des tours aux alentours en espagnol ou en anglais.
2. Get up and go Colombia qui proposent des free walking tours de 2h en espagnol ou en anglais.
Musée Casa Guillermo León Valencia
Le Musée Casa Guillermo León Valencia est dédié à la vie et à l’œuvre de l’ancien président colombien Guillermo León Valencia. Installé dans sa résidence historique, le musée expose des objets personnels, des documents et des œuvres d’art, offrant un aperçu fascinant de l’histoire politique et culturelle de la Colombie. C’est un lieu incontournable pour les passionnés d’histoire.
Horaires : Lun. fermé / Mar. au Ven. de 8h à 12h et 14h à 17h /
Sam., Dim. et fériés de 10h à 12h et 14h à 17h
Tarif : 10 000 COP / personne. Le billet du musée, lié à l’Université du Cauca, permet l’entrée au Musée national Guillermo Valencia, à la Maison-musée Guillermo Valencia, au Panthéon des Proceres, à la Maison-musée Tomas Cipriano de Mosquera et au Musée d’histoire naturelle.
Musée national Guillermo Valencia
Le Museo Nacional Guillermo Valencia célèbre la vie et l’œuvre du poète et homme politique Guillermo Valencia. Installé dans sa maison familiale, le musée présente des objets personnels, des manuscrits, des œuvres d’art et des documents historiques. Ce lieu offre aux visiteurs un aperçu précieux de la contribution culturelle et politique de Valencia à la Colombie, répartis dans quatre salles d’exposition.
Horaires : Lun. fermé / Mar. au Dim. de 10h à 12h et 14h à 17h
Tarif : 10 000 COP / personne. Le billet du musée, lié à l’Université du Cauca, permet l’entrée au Musée national Guillermo Valencia, à la Maison-musée Guillermo Valencia, au Panthéon des Proceres, à la Maison-musée Tomas Cipriano de Mosquera et au Musée d’histoire naturelle.
Musée Casa Mosquera
La Casa Museo Mosquera est dédiée à Tomás Cipriano de Mosquera, ancien président et figure influente de l’histoire colombienne. Cette maison historique expose des objets personnels, des documents, et des meubles d’époque, offrant un aperçu fascinant de sa vie et de son époque. C’est une visite incontournable pour les passionnés d’histoire et de culture.
Horaires : Lun. fermé / Mar. au Ven. de 9h à 12h et 14h à 17h
Tarif : 10 000 COP / personne. Le billet du musée, lié à l’Université du Cauca, permet l’entrée au Musée national Guillermo Valencia, à la Maison-musée Guillermo Valencia, au Panthéon des Proceres, à la Maison-musée Tomas Cipriano de Mosquera et au Musée d’histoire naturelle.
Musée d’histoire naturelle
Le Museo de Historia Natural de la Universidad del Cauca, offre une riche collection d’expositions sur la biodiversité colombienne. Il présente des spécimens de faune, de flore, de géologie et de paléontologie, permettant aux visiteurs de découvrir la diversité naturelle de la région. C’est un lieu éducatif pour les passionnés de sciences naturelles et de conservation.
Horaires : Sam., Dim., Lun. fermé / Mar. au Ven. de 9h à 17h
Tarif : 10 000 COP / personne. Le billet du musée, lié à l’Université du Cauca, permet l’entrée au Musée national Guillermo Valencia, à la Maison-musée Guillermo Valencia, au Panthéon des Proceres, à la Maison-musée Tomas Cipriano de Mosquera et au Musée d’histoire naturelle.
Panthéon de Los Próceres
Le Panteón de los Próceres, situé à Popayán, est un monument dédié aux héros de l’indépendance colombienne. Ce site historique abrite les restes de figures emblématiques et présente des plaques commémoratives et des hommages. Il offre aux visiteurs une plongée dans l’histoire de la lutte pour l’indépendance et est un lieu de mémoire et de respect national.
Horaires : Lun. fermé / Mar. au Ven. de 9h à 17h /Sam. et Dim. de 14h à 17h
Tarif : 10 000 COP / personne. Le billet du musée, lié à l’Université du Cauca, permet l’entrée au Musée national Guillermo Valencia, à la Maison-musée Guillermo Valencia, au Panthéon des Proceres, à la Maison-musée Tomas Cipriano de Mosquera et au Musée d’histoire naturelle.
Musée Casa Negret et Musée ibéro-américain d’art moderne
La Casa Museo Negret e Iberoamericano de Arte Moderno (MIAMP) est dédiée à l’œuvre de l’artiste Édgar Negret et à l’art moderne ibéro-américain. Elle abrite deux collections distinctes : la première comprend des œuvres de différentes périodes de la carrière de l’artiste ainsi que quelques objets historiques ; la seconde, présente de nombreuses pièces importantes de l’art colombien et latino-américain datant de 1940 à 1990. C’est un incontournable pour les amateurs de culture.
Horaires : Mar. fermé / Mer. au Lun. de 8h à 12h et 14h à 18h
Tarif : Gratuit
Musée Casa Luis Eduardo Ayerbe González
La Fundación Casa Museo Luis Eduardo Ayerbe González est dédiée à la préservation et à la promotion de l’héritage de Luis Eduardo Ayerbe González. Il compte sept salles thématiques. Catalogué comme musée en 2016, sa collection fait référence à l’art colonial, à l’argenterie et aux bronzes de l’époque.
Horaires : Lun. au Sam. de 8h à 11h30 et 14h à 17h30 / dim. fermé
Tarif : 7 000 COP / personne.
Musée archidiocésain d’art religieux
Ce musée présente cinq salles où sont préservées, cataloguées et exposées des œuvres appartenant à l’archidiocèse de Popayán, des églises, des couvents et des particuliers. La collection comprend des pièces du XVIe au XXe siècle, offrant un éventail représentatif de peintures à l’huile, sculptures, orfèvrerie, meubles et ornements.
Horaires : Mar. au Ven. de 9h à 17h / Sam. et Dim. de 14h à 16h
Tarif : 8 000 COP / personne.
Parque Caldas
Le Parque Caldas, situé au cœur du quartier colonial, est un lieu emblématique de la ville. Ce parc historique, nommé en l’honneur du scientifique et homme d’État Francisco José de Caldas, offre aux visiteurs un espace verdoyant pour se détendre, socialiser et apprécier l’architecture coloniale environnante. Il accueille également divers événements culturels et artistiques, en faisant un lieu dynamique au cœur de la vie sociale payanaise.
Puente del Humilladero
Le Puente del Humilladero, situé non loin du centre colonial, est un pont historique datant de 1873. Érigé sur la rivière Molino, ce pont en pierre est un symbole emblématique de la ville. Son architecture coloniale bien préservée et sa signification historique en font une attraction touristique majeure. Les visiteurs peuvent apprécier sa beauté architecturale tout en découvrant son importance dans l’histoire de Popayán.
Torre del Reloj
La Torre del Reloj, située à Popayán, est une tour de l’horloge emblématique de la ville. Érigée au XVIIIe siècle, cette tour historique est un symbole de l’identité culturelle et architecturale de Popayán. Surplombant la place centrale, elle offre une vue panoramique sur la ville et ses environs. C’est un lieu incontournable pour les visiteurs en quête d’histoire et de charme colonial.
Théâtre Guillermo Valencia
Le Théâtre Guillermo Valencia, inauguré en 1927, porte le nom du célèbre homme politique colombien. Il accueille une variété de spectacles, dont des représentations théâtrales, des concerts et des événements culturels. Son architecture remarquable et son riche programme artistique en font un lieu artistique incontournable.
Horaires : Lun. au Sam. de 8h à 12 et 14h à 17h / Dim. fermé
Église de San Francisco
L’Église de San Francisco est un chef-d’œuvre architectural et religieux. Construite au XVIe siècle, cette église emblématique se distingue par son impressionnante façade baroque et ses ornements intérieurs richement décorés. Elle abrite également des œuvres d’art religieux remarquables. En tant que site historique et culturel majeur, elle attire les visiteurs en quête de spiritualité et d’histoire.
Cathédrale de Nuestra Señora de la Asunción
La Cathédrale de Nuestra Señora de la Asunción est un édifice religieux emblématique de la ville. Construite au XVIIIe siècle, cette cathédrale majestueuse présente une architecture baroque remarquable, avec une façade imposante et des détails artistiques impressionnants à l’intérieur. En tant que symbole de foi et de patrimoine culturel, elle attire les visiteurs du monde entier.
El Morro de Tulcán
El Morro de Tulcán est une colline historique de 80m de haut offrant une vue panoramique sur la ville. Ce site emblématique abrite des vestiges archéologiques précolombiens (culture Tulcán), ainsi que des fortifications coloniales espagnoles. Il est également un lieu de mémoire et de commémoration de la résistance indigène. Les visiteurs peuvent explorer ses sentiers et découvrir son importance historique et culturelle. Les couchers de soleil sont sympas.
Horaires : toujours ouvert
Tarif : gratuit
Marché de Pueblito Patojo
Le pittoresque Pueblito Patojo, surnommé également Rincón Payanés, recrée fidèlement le centre historique de la ville. Deux fois par semaine, les mardis et vendredis, un marché indigène prend place près de Pueblito Patojo, offrant aux visiteurs l’occasion d’admirer entre autres l’artisanat local : textiles, poteries et des objets traditionnels. Le marché et non loin du centre historique, et juste à côté du Morro de Tulcán. C’est l’endroit idéal pour découvrir la culture colorée de la région.
Horaires : chaque mardi et vendredi.
Église de Belen
Le Santuario de Belén, situé sur une colline surplombant Popayán, est un site religieux et un point de vue panoramique incontournable. Construit au XVIIIe siècle, ce sanctuaire offre aux visiteurs une balade paisible jusqu’à l’église avec un beau chemin pavé agrémenter de status ; et une vue sur la ville.
Autour de Popayán (sortie à la journée)
Autour de la charmante ville coloniale de Popayán s’étend une région riche en paysages pittoresques, sites historiques fascinants et merveilles naturelles. Que tu sois amateur de randonnées, en quête de traditions ou encore de détente, les environs de Popayán offrent une multitude d’activités et de lieux à découvrir. Des montagnes majestueuses aux villages traditionnels en passant par les sources thermales apaisantes, chaque coin de cette région regorge de trésors cachés.
Marché indigène de Silvia
Silvia, située à environ 1h30 de Popayán, accueille un marché hebdomadaire animé où les indigènes Guambiano de la région vendent des aliments traditionnels, des produits en laine et de l’artisanat. La ville de Silvia, avec ses environs verdoyants et pittoresques, notamment la Laguna Margarital, mérite également une visite et peut être explorée à cheval.
Des bus partent pour Silvia depuis la gare routière de Popayán.
Le marché a lieu tous les mardis.
Parc National Naturel de Puracé
Le Parc National Naturel de Puracé, un paradis pour les amoureux de la nature, offre des paysages époustouflants autour du volcan Puracé. Réputé pour ses cascades, lagunes, paramos, rivières, sources chaudes et vallées de frailejones, il présente divers écosystèmes à différentes altitudes. Le parc abrite un sentier d’orchidées unique et un mirador pour observer le condor des Andes.
Le parc est actuellement fermé pour activité volcanique importante du volcan Puracé.
Thermes de Coconuco (Aguatibia)
Les thermes de Coconuco offrent des sources d’eau chaude naturelles idéales pour la détente et le bien-être. Nichés dans un cadre pittoresque, ces thermes sont réputés pour leurs propriétés thérapeutiques. Les visiteurs peuvent profiter de bains chauds en plein air, entourés de paysages verdoyants. Attention, il peut y avoir beaucoup de monde pendant les week-ends.
Prendre un bus pour Coconuco (1h15 environ) puis un taxi.
Tarif des thermes : 25 000 – 45 000 COP / personne
Hacienda Coconuco (site historique)
À environ 45 minutes de Popayán, au pied du volcan Puracé et entourée de cyprès séculaires, se trouve l’Hacienda Coconuco, autrefois la demeure du général Mosquera, un président colombien. Construit au début du 18e siècle, ce site remarquable abrite désormais un musée et un restaurant, ouverts au public les dimanches et jours fériés, avec réservation préalable les autres jours.
Dimanche + fériés de 10h à 17. Sous réservation en semaine
Tarif : 10 000 COP / personne
Hacienda Calibío (site historique)
L’Hacienda Calibío, un manoir historique érigé en 1795, se trouve à environ 30 minutes au nord de Popayán. Célèbre pour avoir été le théâtre d’une bataille clé des guerres d’indépendance sud-américaines en 1814 et pour avoir accueilli Simón Bolívar, le Libérateur, en 1826, cet endroit offre un mélange d’histoire et de nature. C’est un site symbolique du département du Cauca.
Contact pour réserver une visite : ebcastrillon@gmail.com – (+57) 316 812 4022
Hacienda Pisoje (écotourisme + tour de café)
Située à environ 30 minutes de Popayán, l’Hacienda Pisojé est une ancienne hacienda coloniale récemment restaurée, offrant désormais des activités d’écotourisme telles que la randonnée, l’observation des oiseaux et les visites de café. Pour découvrir l’atmosphère de cette hacienda et de ses environs, il est aussi possible de dormir sur place, dans une hacienda typique !
AGENCES ET GUIDES LOCAUX
Visiter Popayán et ses alentours, c’est avant tout s’immerger dans son essence et s’intéresser à son histoire. Pour cela, rien de tel que des visites guidées. Voici quelques contacts recommandés pour organiser ces découvertes.
1. Popayán Travels propose des visites guidées de la ville et des tours aux alentours en espagnol ou en anglais.
2. Get up and go Colombia qui proposent des free walking tours de 2h en espagnol ou en anglais.
Comment se rendre à Popayán ?
Se rendre à Popayán est relativement simple depuis une grande ville des Andes. Étant la capitale du département du Cauca, au Sud-ouest de la Colombie, la ville sera bien desservie depuis cette partie du pays. Mais plus on s’éloigne, moins il y a de bus directs. Il n’y a pas de bus directs depuis des petites villes et villages d’autres régions comme Salento, Jardín, Villa de Leyva, Barichara, etc. Et depuis la côte caribéenne (Carthagène, Barranquilla, Santa Marta), il n’y en a aucun à notre connaissance. Mais le voyage serait tellement long (plus de 30h avec plusieurs bus) que dans ce cas-là, il vaut mieux prendre l’avion (s’il y a n’a pas d’autres étapes visites prévues).
L’aéroport le plus proche de Popayán est l’Aéroport national Guillermo León Valencia, directement situé dans la ville, en périphérie. Il se trouve à environ 10 minutes en taxi du centre historique. Il est desservi par les principales compagnies : Avianca, Latam, Wingo, Clicair ou encore Copa Airline). Selon la ville et le vol, il sera soit direct ou avec une escale à Bogotá.
Se rendre à Popayán depuis Bogotá en bus
Compagnies | Continental, Expreso Palmira |
Horaires | 19h30 – 20h00 – 21h00 |
Départ | Terminal Salitre, Bogotá |
Arrivée | Terminal de Popayán |
Durée | 15h à 20h |
Type de trajet | Direct ou avec escale à Cali (voire changement de bus |
Prix (aller simple) | 100 000 – 110 000 COP / personne |
Se rendre à Popayán depuis Medellín en bus
Compagnies | Expreso Bolivariano, Arauca + Expreso Palmira |
Horaires | 10h30 – 12h00 – 20h30 – 21h00 – 22h00 – 23h00 |
Départ | Terminal del Sur, Medellín |
Arrivée | Terminal de Popayán |
Durée | 11h à 16h |
Type de trajet | Direct (Expreso Bolivariano) ou avec escale à Cali (Arauca + Expreso Palmira) |
Prix (aller simple) | 77 000 – 100 000 COP / personne |
Se rendre à Popayán depuis Cali en bus
Compagnies | Tax Belalcazar, Expreso Palmira, Expreso La Gaitana, Transportes Puerto Tejada, Sotracauca, CootransHuila, Cootranar, Trans Ipiales |
Horaires | Un bus toutes les 15 minutes en moyenne entre 05h00 et 19h30 |
Départ | Terminal de Cali |
Arrivée | Terminal de Popayán |
Durée | 2h00 à 3h00 |
Type de trajet | Direct |
Prix (aller simple) | 20 000 – 30 000 COP / personne |
Se rendre à Popayán depuis San Agustín en bus
- San Agustín à Pitalito
Compagnies : Coomotor, Cootrans Laboyana
Horaires : Un bus toutes les 30 minutes en moyenne entre 05h30 et 19h45
Durée : 1h-1h30
Prix (aller simple) : 10 000 – 23 000 COP / personne - Pitalito à Popayán
Compagnies : Expreso La Gaitana, Cootranshuila
Horaires : Un bus toutes les heures en moyenne entre 06h00 et 23h50
Durée : 6h-7h
Prix (aller simple) : 55 000 – 66 000 COP / personne
Comment se déplacer dans Popayán ?
Se déplacer dans la ville de Popayán est relativement facile dans la mesure où la ville est relativement petite (bien plus que Bogotá ou Medellín). De plus, les sites majeurs à visiter se concentrent surtout dans le centre historique, ce qui est pratique car au final, les visites peuvent se faire à pied, sans devoir prendre des transports en commun ou taxis.
Taxi
Comme dans toutes les villes colombiennes, Popayán regorge de taxis, une option pratique pour se déplacer. Les taxis officiels sont identifiables à leur couleur jaune et à leur plaque d’identification sur la carrosserie.
Indications de tarifs :
– Taxi aéroport au centre historique : 12 000 – 17 000 COP environ.
– Course minimum : 5 400 COP.
– Tarif par 80m : 95 COP.
– Heure contractée : 25 000 COP.
– Surcoût prise en charge à l’aéroport : 1 500 COP.
– Surcoût course de nuit et jours fériés : 700 COP.
Conseils :
– Assure-toi que le taxi affiche un numéro d’identification visible sur les portières.
– Pour ta sécurité, il est recommandé de réserver un taxi à l’avance la nuit, bien qu’il soit sûr de prendre un taxi dans la rue en levant la main.
– Chaque taxi est équipé d’un taximètre, généralement près du rétroviseur central. Vérifie qu’il est allumé avant le départ.
– Les paiements se font en espèces uniquement. Prévois de petites coupures pour les trajets courts (billets de 2 000, 5 000 et 10 000 COP).
Applications de transports
À Popayán, plusieurs applications de transport sont disponibles pour faciliter tes déplacements en ville. Utiliser ces applications présente plusieurs avantages :
- Connaître les tarifs à l’avance.
- Planifier les déplacements à l’avance.
- Souvent payer moins cher qu’un taxi traditionnel.
- Parfois payer directement via l’application, éliminant ainsi le besoin de liquide pour le chauffeur.
Les principales applications sont :
– Uber
– Beat
– Cabify
– Indrive
Où dormir à Popayán ?
Popayán, avec son riche patrimoine colonial et son charme pittoresque, offre une gamme d’options d’hébergement pour tous les voyageurs. La ville a de quoi satisfaire toutes les préférences et tous les budgets, même si les personnes cherchant de l’ultra luxe resteront sur leur faim : pas de palace ni d’hôtels 5 étoiles (et peu de 4 étoiles). Il y a quelques auberges de jeunesses (hostals), et des hôtels de charme, dans des bâtiments coloniaux dans le centre historique.
Popayán n’est une ville aussi grande que Bogotá ou Medellín. Elle est au contraire relativement petite (277 000 habitants). Le plus pratique est de dormir dans le centre historique, ou à sa périphérie, permettant ainsi de visiter sans prendre de transport (bus ou taxi).
$ – Budget économe
Hostal
Hostal Antonio
La famille qui gère l’auberge est très sympathique et dévouée. L’auberge, bien équipée avec une cuisine, une bonne connexion et une belle terrasse, offre un séjour simple mais confortable non loin du parc principal.
$ – Budget économe
Hostal
Morobik Hostel
Le personnel de l’établissement fait toute la différence, offrant conseils et orientations sur la culture locale. L’auberge organise des événements culturels captivants, faisant de cet endroit un excellent point de chute.
$$ – Budget moyen
Hôtel
Hotel La Plazuela
Excellent emplacement central, facilement accessible depuis l’aéroport ou la gare routière. Personnel exceptionnel, propreté impeccable, literie confortable, super connexion wifi. Hôtel fortement recommandé.
$$ – Budget moyen
Hôtel
Hotel La Herrería Colonial
L’hôtel, situé près du Parque Principal, est calme (ce qui est rare en ville !) avec une belle architecture coloniale. Chambres confortables et propres avec ménage quotidien, bons petits déjeuners inclus. Personnel professionnel et gentil, excellent rapport qualité-prix.
$$$ – Budget élevé
Hôtel
Hotel Boutique Confort Suites
L’un des rares hôtels chics du centre avec personnel poli et serviable. Lit très confortable. Excellent emplacement, à quelques pas de la place principale, cafés et restaurants, et proche en taxi de la gare routière et de l’aéroport.
$$$ – Budget élevé
Hôtel
Hotel Business Center
Le seul hôtel moderne et récent de la ville, situé aux abords de l’aéroport et du terminal, dans un quartier avec restaurants et cafés, à 15-20 minutes à pied du centre historique. Belles chambres bien équipés et propres avec un petit déjeuner correct, et le personnel attentionné.
Où manger à Popayán ?
La gastronomie à Popayán est un véritable festin pour les sens. Reconnue par l’UNESCO comme Ville Créative de la Gastronomie, Popayán offre une riche palette de saveurs et de plats traditionnels. Les spécialités locales, telles que les empanadas de pipián, les tamales et le sancocho de gallina, reflètent l’héritage culturel et culinaire de la région. Les marchés animés et les restaurants traditionnels permettent aux visiteurs de découvrir des recettes transmises de génération en génération. Mais il est aussi possible d’y manger des plats internationaux (italiens, français, asiatiques, etc.). S’il n’y a pas réellement de grand restaurants gastronomiques, Popayán reste pourtant une ville intéressante notamment pour la gastronomie colombienne, souvent riche et simple, mais bonne.
Le café-restaurant Mora Castilla est un bon endroit pour découvrir la gastronomie locale populaire.
Plats typiques de Popayán et de la région
Empanadas de Pipián : ces petites empanadas sont fourrées d’un mélange de pommes de terre rouge, achiotes, oignons, ail, cannelle et les cacahuètes. Elles sont souvent accompagnées d’une sauce piquante à base de cacahuètes appelée ají de maní.
Tamales de Pipilongo : ces tamales sont préparés avec une pâte de maïs et garnis de viande de porc, de poulet, de légumes et d’épices, le tout enveloppé dans des feuilles de bananier et cuit à la vapeur.
Le salpicón de Baudilia : la recette comprend un ananas pelé et finement haché, la pulpe de lulos hachés, une demi-papaye pelée, hachée et sans pépins, un demi-guanabana-sans pépins,, des mûres, de l’eau, du sucre, ainsi que de la glace pilée. La procédure enregistrée est la suivante : tous les fruits sont finement hachés, mélangés à l’eau et au sucre, bien remués, et une grande quantité de glace finement coupée est ajoutée pour le service.
Carantanta : des morceaux de pâte de maïs séchée et frite, souvent consommés comme collation ou ajoutés à des soupes pour leur donner du croquant.
Aplanchados : des biscuits légers et croustillants saupoudrés de sucre en poudre, parfaits pour accompagner un café ou une boisson chaude. La marque créée par la célèbre Doña Chepa, une cuisinière traditionnelle décédée en 2021, est très réputée.
Voici notre sélection de valeurs sures à Popayán, adaptés à différents budgets.
Sécurité à Popayán
Contrairement au département du Cauca, où est située la ville, Popayán, connue pour son charme colonial et ses événements culturels, est généralement considérée comme une ville relativement sûre pour les touristes. En tout cas plus que le trio Bogotá-Medellín-Cali. Popayán fait office de ville paisible à côté, et se découvre sans stress.
Quelques conseils (souvent des règles de bon sens au final) :
- « No dar papaya » est une expression colombienne signifiant qu’il faut éviter d’exposer sa richesse et ses biens de valeur en public pour prévenir les ennuis. Évite de te promener avec une caméra ou un téléphone en main, ainsi que de porter des bijoux et des vêtements coûteux.
- Sois attentif à ton environnement : observe ce qui t’entoure et fais confiance à ton instinct. Si une situation te met mal à l’aise, éloigne-toi et demande de l’aide si nécessaire.
- Emporte uniquement l’argent nécessaire pour la journée. Laisse l’excédent ainsi que les documents importants dans un endroit sécurisé à ton logement, comme un coffre-fort ou une valise fermée à clé.
- Reste dans le quartier historique, touristique : le quartier historique est globalement sûr, et concentre les lieux notables à visiter. Évite de te rendre dans d’autres quartiers, non touristiques seul.
- Préfère les taxis officiels ou les applications de covoiturage comme Uber, Cabify, Beat ou Indrive pour assurer ta sécurité et bénéficier d’un service fiable.
- Évite de te déplacer seul la nuit : dans la mesure du possible, évite de te déplacer seul la nuit, surtout dans des zones peu éclairées ou isolées.