En bref
Niché au cœur des majestueuses montagnes des Andes colombiennes, le village de Barichara transporte ses visiteurs dans une époque révolue, où l’architecture coloniale et le charme pittoresque règnent en maîtres. Situé dans le département de Santander, ce joyau historique offre une escapade enchanteresse loin de l’agitation urbaine. Avec ses rues pavées impeccables, ses maisons aux façades blanchies à la chaux et ses églises séculaires, Barichara séduit par son atmosphère intemporelle. Les voyageurs qui parcourent ses ruelles étroites et sinueuses découvrent également des vues panoramiques à couper le souffle sur les paysages environnants. Bref, visiter Barichara est une très bonne initiative, tout comme les autres villages patrimoniaux de Colombie d’ailleurs !
Barichara
- Département : Santander (Andes)
- Fondation : 1742
- Altitude : 1 336 m
- Climat : chaud et tempéré
- Population : 11 092 (2023)
- Sécurité : très sûr
- Durée conseillée : 2-3 nuits
- Accès direct : San Gil
Notre avis : superbe village avec chaleur en bonus ★★★
Barichara est un véritable trésor colombien, un village où le temps semble s’être arrêté. Les maisons coloniales aux façades blanches et aux toits en tuiles rouges et pavées ocres dégagent une atmosphère chaleureuse envoutante. Ce qui marque le plus est la quiétude qui règne à Barichara, moins visité que d’autres villages tels que Villa de Leyva ou encore Jardín. Les habitants sont accueillants et chaleureux, et l’ambiance décontractée invite à la détente et à la contemplation. Du fait de sa « faible » altitude, environ 1300m, les températures sont suffisamment élevées pour apprécier les piscines des hôtels. Son style est aussi différent des autres villages patrimoniaux colombiens. Le seul inconvénient, qui est paradoxalement son point fort, est que le village est assez isolé ; il faudra souvent retourner sur San Gil pour atteindre d’autres sites à visiter comme le canyon de la Chicamocha ou encore la Cascade Juan Curi.
Quand partir à Barichara ?
Tu peux visiter le village de Barichara à n’importe quel moment de l’année.
Fréquentation touristique à Barichara : pour une expérience plus tranquille, il vaut mieux opter pour les jours de semaine lors de ta visite à Barichara. Évite les périodes de pointe comme décembre-janvier, la Semaine Sainte, ainsi que les week-ends et jours fériés, car ces moments attirent beaucoup de monde. Malgré cela, Barichara reste un endroit plus calme et moins fréquenté que Salento, Guatapé ou Villa de Leyva, par exemple.
Climat à Barichara : la région de Barichara connaît un régime pluviométrique bimodal, marqué par deux pics de précipitations intenses entre avril et mai, ainsi qu’entre septembre et octobre, alternant avec deux périodes sèches entre juin et août, puis de novembre à février. Mais tu ne seras jamais à l’abri d’une averse, même en période « sèche » du aux incertitudes des climats équatoriaux. Les températures sont très agréables, tournant autour des 28°c le jour.
Légende : Bleu : terminal de transport – Jaune : activités & visites – Vert : logements – Orange : restaurants
Histoire de Barichara
Situé dans les contreforts des Andes colombiennes, le village pittoresque de Barichara attire les visiteurs avec son charme colonial préservé et son ambiance tranquille. Mais derrière sa beauté contemporaine se cache une histoire riche et mouvementée qui remonte à plusieurs siècles. Dans cet article, nous plongeons dans l’histoire et l’évolution de Barichara, en explorant ses origines, ses moments clés et son développement jusqu’à nos jours.
Les origines : fondation et colonisation
La région de Guanentá, située entre les rivières Suárez, Chicamocha et Fonce, était le berceau d’une culture précolombienne remarquable. Vers le VIIIe ou le IXe siècle après J.-C., des peuples semblables aux Chibchas, pratiquant l’agriculture et la poterie, s’y sont installés. Son développement a été rapide, avec des vestiges d’agriculture en terrasses, de canaux d’irrigation et de tombes ornées de textiles colorés découverts par les archéologues. Au début du XVIe siècle, les « Guanes« , comme les Espagnols les appelaient, comptaient entre 150 000 et 300 000 personnes et occupaient une grande partie de ce qui allait devenir la province de Socorro, du nord de Moniquirá et de Vélez jusqu’à la Mesa de Jerira (ou de los Santos) et Zapatoca.
Les Espagnols soumirent les Guanentá dans les années qui suivirent 1540 et divisèrent leurs Indiens en encomiendas (L’encomienda était un système de travail espagnol qui récompensait les conquérants par le travail des peuples non chrétiens conquis), et qu’ils soumirent à un tribut. Les rébellions, comme celle du cacique Chianchón, les guerres et les maladies provoquèrent un déclin catastrophique de la population, comme dans toute la Nouvelle-Grenade. En 1560, il ne restait plus qu’environ 25 000 Indiens, et en 1617, il n’en restait plus que 3 000, dont 800 dans les encomiendas près de Guane.
Les Espagnols arrivaient sur ces terres, beaucoup attirés par une prétendue apparition de la Vierge en 1701. Au milieu du XVIIIe siècle, la région s’est peuplée de blancs et de métis, qui ont formé un village sur des terres données par Francisco Pradilla, et qui ont réussi en 1742 à créer la paroisse de Barichara et à nommer un prêtre. Barichara, également appelée « Bahey shela » en dialecte guane, qui signifie « lieu de repos« .
La population s’est accrue et a prospéré. En 1778, 1 000 Indiens (dont de nombreux métis) et quelques Blancs vivaient à Guane et sur les terres du resguardo, où ils cultivaient du maïs, des légumes et des fruits, en particulier des bananes, et environ 1 400 Espagnols (dont quelques métis) vivaient à Barichara, où ils élevaient du bétail et cultivaient la canne à sucre.
Les moments clés : révolutions et développement
Au cours des siècles suivants, Barichara a été témoin de plusieurs événements marquants qui ont contribué à façonner son destin. Pendant la période coloniale, le village a prospéré grâce à la production de textiles et à l’exploitation minière dans les environs.
Au XIXe siècle, Barichara a été le théâtre de bouleversements politiques liés aux guerres d’indépendance de la Colombie contre la domination espagnole. En 1810, le village a soutenu activement le mouvement indépendantiste, et en 1821, il a été officiellement libéré du joug espagnol. Cependant, cette période d’indépendance a également été marquée par des conflits internes et des luttes pour le pouvoir.
Pendant la majeure partie du XXe siècle, Barichara a connu une période de stabilité relative, mais son économie traditionnelle a été confrontée à des défis liés à l’urbanisation croissante et à l’émigration vers les grandes villes. Cependant, le village a su préserver son héritage culturel et architectural, ce qui en fait aujourd’hui l’une des destinations touristiques les plus prisées de Colombie.
L’évolution moderne : tourisme et conservation
Barichara est entièrement construite en pierre, où le jaune rosé de la pierre taillée se distingue dans ses rues, maisons, temples, parcs et cimetière. Son architecture coloniale du XVIIIe siècle, de style andalou, est parfaitement préservée, caractérisée par de grandes maisons en pisé, des tuiles d’argile, des façades blanches ornées de beaux balcons, ainsi que des portes et fenêtres en bois. Ce village a été ainsi déclaré plus beau village de Colombie en 1975, monument national en 1978 et village du patrimoine en 2010.
Barichara est devenue une destination de choix pour le tourisme culturel, naturel et de bien-être, proposant une variété d’hôtels, de restaurants, de galeries, de boutiques, d’itinéraires, de guides et d’expériences. Son riche patrimoine culturel, illustré par des traditions telles que le tissage, la poterie guane, la construction en tapia pisada, la sculpture sur pierre, la cuisine ancestrale, est hautement apprécié par les visiteurs, les étudiants, les créateurs et les artisans, qui viennent découvrir et acquérir ces produits, contribuant ainsi à préserver ce précieux patrimoine.
Barichara a également connu des efforts de revitalisation économique visant à diversifier ses sources de revenus et à soutenir les communautés locales. Des projets de développement durable, tels que l’agritourisme et l’artisanat traditionnel, ont été encouragés pour créer des opportunités économiques tout en préservant les ressources naturelles et culturelles de la région.
Que visiter et faire à Barichara ?
Dans Barichara
À l’intérieur du village de Barichara, les visiteurs peuvent découvrir une multitude de trésors historiques, culturels et architecturaux qui font le charme de cette destination emblématique. De petits musées et artisans (dont certains avec un objectif social) parsèment le village, qui accordent aussi une place aux artistes. Voici quelques-uns des lieux incontournables à explorer à l’intérieur du village de Barichara :
GUIDES & AGENCES
Barichara Travel propose des visites guidées dans et autour de Barichara. Culture, traditions et aventures au programme !
Parque Principal
Le Parque Principal est le cœur battant de Barichara, entourée de bâtiments coloniaux bien conservés et bordée de bancs ombragés. C’est l’endroit idéal pour se détendre, observer la vie locale et savourer l’atmosphère tranquille du village, avec de nombreux cafés.
Église de Santa Bárbara
L’église romane du XVIIe siècle en pierre jaune, restaurée avec un magnifique retable en bois polychrome. L’autel présente des sculptures de tortues et de soleil, symbolisant la piété domestique. La chapelle est située dans la partie haute de Barichara, qui domine toute la ville.
Cathédrale de l’Immaculée Conception
L’église de l’Immaculée Conception de Barichara, datant de 1838, offre une façade en pierre sculptée aux teintes changeantes, une caractéristique remarquable. Cette cathédrale est entièrement construite en pierre jaune et, en entrant, on remarque que son architecture unique s’harmonise avec son autel recouvert de feuilles d’or.
Parque Monolito de Piedra
Un petit parc en périphérie du village, non loin du Mirador Salto del Mico. Une route pavée avec des parterres très bien aménagés, avec un monolithe. Bien qu’il ne soit très grand et pas non plus surprenant, c’est un bon point de passage entre les miradors à l’ouest du village, surtout en cas de soleil, éclairant la pierre rosée.
Rue des miradors
La calle 1 (rue 1), et son prolongement, hors du village à l’ouest, offre plusieurs miradors avec une belle vue sur le Cañon du rio Suarez. Du mirador Salto del Mico au sud du village, le mirador de Barichara, au milieu du village, et le mirador los Italianos au nord, à seulement quelques minutes du centre du village !
Bioparque Móncora
Le Bioparque Móncora est un terrain de 6 hectares appartenant à l’Associación Aquileo Parra. Initié en 2009, il sensibilise les jeunes à l’écologie locale. Les sentiers offrent aussi de beaux points de vue en plus d’être propice à l’observation des oiseaux, des fleurs et des insectes. Il y a 1 100 mètres de chemins piétonniers.
Museo Aquileo Parra & Centro Dia
Aquileo Parra Gómez, originaire de Barichara, a gouverné les États-Unis de Colombie entre 1876 et 1878. Il est possible de découvrir sa maison (salon, chambre à coucher, cuisine, couloir et un patio avec des objets et des ustensiles de l’époque). Aujourd’hui, il y a un atelier « Taller Centro Dia » d’artisanat pour les personnes âgées où la tradition du tissage du fique (plante andine) est maintenue en vie.
2 000 COP / personne
Lun. au Ven. 7h30 à 12h30 et 14h30 à 17h / Sam. 8h à 13h et 15h à 17h / Dim. 10h à 12h et 15h à 17h.
Museo de la Cerámica
Le musée de la céramique, inauguré en 2015, abrite une collection privée de Mme Dalita Navarro, épouse du président Belisario Betancur. Il expose les œuvres de Dalita et d’autres artistes colombiens et internationaux, ainsi que celles des diplômés de l’école-atelier. Les revenus d’entrée soutiennent l’Escuela Taller. Des artistes invités exposent également leurs œuvres.
Gratuit
Lun. au Sam. 9h à 13h et 14h à 18h / DIm. 10h à 13h
Museo Casa del quijote
Ce musée surprenant rend hommage à l’œuvre littéraire classique « Don Quichotte » de Miguel de Cervantes. Cette maison-musée offre aux visiteurs l’occasion de découvrir l’histoire et l’influence de ce célèbre roman, ainsi que des expositions d’art et des événements culturels liés à son thème.
Prix et horaires inconnus
Parque de las Artes
C’est un parc pittoresque agrémenté de fontaines élaborées (bien que hors service lors de notre visite), de sculptures créées par des artistes de la région, et d’un amphithéâtre en plein air qui accueille occasionnellement des concerts live. Il offre une vue magnifique sur la vallée environnante.
Gratuit
Taller del Papel
L’atelier du papier, fondé en 2001, utilise des fibres de plantes comme le fique ou l’ananas pour créer un papier artisanal solide et précieux. Il rassemble la communauté de Barichara, explore les matériaux locaux et honore les traditions botaniques et artistiques de Santander, impliquant neuf femmes chefs de famille.
8 000 COP / personne
Sur réservation : fslbarichara@gmail.com / (+57) 318 725 6118
Autour de Barichara
Aux alentours du village de Barichara, en Colombie, tu trouveras une multitude d’activités intéressantes à découvrir, notamment des randonnées. Voici quelques suggestions ci-dessous.
Caminos reales : les « caminos reales » désignent les anciens chemins royaux ou routes principales utilisés pendant la période coloniale en Amérique espagnole pour la communication et le transport entre les colonies et les régions éloignées. De nos jours, de nombreux « caminos reales » sont devenus des sentiers de randonnée ou des routes touristiques. Les routes autour de Barichara, tracées par les indigènes Guanes, ont ensuite été utilisées par les troupes de colonisation et, vers 1860, par des étrangers comme l’Allemand Geo Von Lengerke, qui les a transformées en routes commerciales pour le tabac, le coton, le quinquina, les chapeaux et l’or. Généralement, les visiteurs font la randonnée à l’aller, pour prendre un bus (ou taxi) dans le village de destination afin de revenir à Barichara.
Camino Real a Guane
La voie royale de Guane, débutant près du monument à Bolivar à Barichara, est construite en dalles de pierre plates, certaines avec des restes fossiles. Le long du canyon Rio Suarez, les randonneurs peuvent profiter de vues panoramiques. C’est la randonnée la plus facile.
Gratuit, se fait facilement seul avec Google Maps ou Maps.me
Distance : 5,5km / Durée (aller) : 2h / Difficulté : facile
Camino Real a Cabrera
Cette route de 8,5km, partant de Barichara, attire des amateurs de trekking nationaux et internationaux, attirés par l’effort physique et les paysages pittoresques. Cabrera, surnommée la « Posada de Puertas Abiertas », est nichée dans les vallées des rivières Suárez et Fonce.
Gratuit, se fait facilement seul avec Google Maps ou Maps.me
Distance : 8,5km / Durée (aller) : 3h30 / Difficulté : moyenne
Camino Real a Villanueva
À partir de Barichara, à une distance de 8,2 kilomètres, en suivant le chemin de Caucho et en montant jusqu’à Alto del Viento, où une vue panoramique sur le canyon est offerte, il est possible de suivre une partie du Camino Real jusqu’à Villanueva.
Gratuit, se fait facilement seul avec Google Maps ou Maps.me
Distance : 8,2km / Durée (aller) : 3h / Difficulté : moyenne
Guane
Guane est un village semblable à Barichara (architecture coloniale préservée, ses rues pavées et son ambiance tranquille), mais beaucoup plus petit. 2h suffisent à faire le tour. Comme sites intéressants : le mirador, la place principale et le musée archéologique.
Des transports publics font la navette depuis les places principales de Barichara et de Guane.
Canyon de la Chicamocha*
Le canyon de la Chicamocha est une gorge spectaculaire, souvent appelée le « Grand Canyon de la Colombie ». Sculpté par la rivière Chicamocha, ce canyon offre des paysages époustouflants. C’est un parc national propice au treks et sports extrêmes.
Peut se réaliser via un tour ou en autonomie.
Il y a aussi un parc avec restaurants et miradors.
Cascada Juan Curi*
La cascade Juan Curi est une chute d’eau de 180m située près de San Gil. Nichée au cœur d’une forêt tropicale, cette cascade un beau cadre naturel pour se baigner. Il est possible de faire du canyoning et de la tyrolienne. Restaurant sur place.
12 000 COP / personne
Du lundi au dimanche : 8h00 – 17h00
Sports extrêmes*
La région autour de San Gil est connue par les amateurs de sports extrêmes, qui ont l’embarras du choix : rafting en eaux vives, parapente, canyoning, tyrolienne, VTT, escalade, spéléologie, saut à l’élastique.
De 70 000 à 270 000 COP / personne selon l’activité
À faire avec une agence spécialisée
*Pour éviter de perdre trop de temps dans les transports, et de l’argent (surtout dans le cadre d’un tour), il est conseillé de faire ses activités ou découvrir ces lieux depuis la petite ville voisine de San Gil
GUIDES & AGENCES
Barichara Travel propose des visites guidées dans et autour de Barichara. Culture, traditions et aventures au programme !
Comment se rendre à Barichara ?
Barichara est uniquement accessible en transports en commun depuis la villa voisine de San Gil, à 23km. Ainsi, aucun trajet direct n’est disponible depuis des villes telles qu’Armenia, Bogotá, Carthagène, Cali, Medellín ou Santa Marta.
L’aéroport le plus proche de Barichara se trouve être l’aéroport de Bucaramanga (BGA), distant de 54,9 km.
Se rendre à Barichara depuis San Gil
Départ | Toutes les 30 minutes environ de 05h00 à 18h45 |
Lieu de départ | Terminalito de San Gil (à l’intérieur de la ville, pas le terminal à l’extérieur) |
Arrivée | Parque Principal de Barichara |
Durée | Environ 45 minutes |
Type de trajet | Direct |
Prix (aller simple) | 5 000 – 6 000 COP / personne |
Se rendre à Barichara depuis Bucaramanga
1. Bus de Bucaramanga à San Gil
Compagnie : Copetran, Transsander, Cotrasangil
Départ : toutes les 45 minutes en moyenne de 02h15 à 23h59
Lieu de départ : terminal de transporte de Bucaramanga
Arrivée : terminal de transporte de Bucaramanga (ne pas confondre avec le terminalito)
Durée : 03h00
Prix (aller simple) : 27 000 – 30 000 COP / personne
2. Bus de San Gil à Barichara
Départ : toutes les 30 minutes environ de 05h00 à 18h45
Lieu de départ : Terminalito de San Gil (à l’intérieur de la ville, pas le terminal à l’extérieur)
Arrivée : Parque Principal de Barichara
Durée : Environ 45 minutes
Prix (aller simple) : 5 000 – 6 000 COP / personne
Se rendre à Barichara depuis Villa de Leyva
1. Bus de Villa de Leyva à Tunja
Compagnie : Transportes Los Muiscas – Transporte La Reina – La Verde – Flota Sugamuxi – Cootrachica – Coomultransvilla – Autoboy
Départ : départs fréquents de 05h à 20h
Lieu de départ : Villa de leyva, terminal de bus
Arrivée : Tunja, Terminal de transporte Terrestre Juana Velasco de Gallo
Durée : environ 1h
Prix (aller simple) : 8 000 – 12 000 COP / personne
2. Bus de Tunja à San Gil
Compagnie : Copetran, Concorde, Flota Sugamuxi (Libertadores), etc.
Départ : toutes les heures en moyenne de 00h30 à 23h30
Lieu de départ : Tunja, Terminal de transporte Terrestre Juana Velasco de Gallo
Arrivée : San Gil, terminal de transporte (ne pas confondre avec le terminalito)
Durée : environ 05h00
Prix (aller simple) : 50 000 – 60 000 COP / personne
3. Bus de San Gil à Barichara
Départ : toutes les 30 minutes environ de 05h00 à 18h45
Lieu de départ : Terminalito de San Gil (à l’intérieur de la ville, pas le terminal à l’extérieur)
Arrivée : Parque Principal de Barichara
Durée : Environ 45 minutes
Prix (aller simple) : 5 000 – 6 000 COP / personne
Où dormir à Barichara ?
Il est recommandé de séjourner au cœur du village afin de pleinement savourer l’ambiance paisible ainsi que l’architecture coloniale. Barichara offre une large sélection d’hébergements pour tous les budgets, grâce à son caractère touristique bien établi. Certes, tu ne trouveras pas d’hôtels 5 étoiles ou de palaces, mais il y a de charmants hôtels d’une dizaine de chambres avec une décoration et des services soignés dans des bâtiments coloniaux, ainsi que des options plus économiques telles que des hôtels bon marché et des auberges de jeunesse.
$ – Budget économe
Hostal
Casa Nacuma
Tenue par Camilo, cette petite auberge a une ambiance paisible et familiale avec des dortoirs de 4 lits ou des chambres privées. Camilo est aussi plein de bons conseils pour un séjour au top.
$ – Budget économe
Hôtel
Hotel Casa Blanca
Personnel attentionné, délicieux petit déjeuner, charmant décor, jardin paisible avec hamacs. Lieu légèrement retiré du village, accessible via route non finalisée, pour une escapade garantie.
$$ – Budget moyen
Hôtel
Achiotte by Masaya
Hôtel bien situé avec une équipe chaleureux parlant français, des chambres confortables, un délicieux petit déjeuner et une piscine rafraîchissante, parfait pour se ressourcer.
$$ – Budget moyen
Hôtel
Hotel Casa del Marques de Bahiachala
Petit hôtel dans une maison coloniale bien entretenue avec un beau patio où prendre le petit-déjeuner. Les chambres sont simples mais propres et plutôt spacieuses.
$$$ – Budget élevé
Hôtel
Posada del Campanario
Superbe hôtel dans une maison typique parfaitement réaménagée et décorée subtilement, à 1min de la place principale, mais tout de même calme. Le petit-déjeuner, local, est fantastique.
$$$ – Budget élevé
Hôtel
Casa Guatí
Bel hôtel assez récent en périphérie de Barichara (10 minutes du centre), avec une piscine est une belle vue. Très bon restaurant et personnel aux petits soins et propose quelques activités/visites (en supplément).
Où manger à Barichara ?
Dans ce sublime village, les restos te proposent bien plus qu’une simple dégustation de plats savoureux. Ils capturent vraiment l’essence de la culture de Barichara, mélangeant tradition, innovation et passion pour la cuisine locale. Que tu préfères un petit boui-boui familial ou un resto chic avec une cuisine fusion inventive, il y en a pour tous les goûts, et ça vaut vraiment le coup de se laisser emporter par les saveurs locales. L’offre en termes de restauration, et surtout au niveau de bons restaurants gastronomiques est surprenante pour village aussi petit et isolée.
Hormigas culonas : les hormigas culonas, littéralement fourmis à gros culs, sont une délicatesse culinaire colombienne, composée de fourmis géantes (Atta laevigata) grillées ou frites. Consommées principalement dans les régions de Santander et du Tolima, elles sont appréciées pour leur saveur croquante et leur haute teneur en protéines. Traditionnellement, elles sont récoltées pendant la saison des pluies. Nous avons testé, et le goût est comme un mix de chocolat et de cacahuètes grillées !