Ruines de la Ciudad Perdida dans la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie

Ciudad Perdida : voyage au coeur de la jungle vers les ruines Tayronas

Table des matières

Nichée au cœur de la jungle colombienne, la Ciudad Perdida, ou « Cité Perdue » en français, est l’une des merveilles archéologiques les plus fascinantes d’Amérique du Sud. Ce site, également connu sous le nom de Teyuna, offre un voyage dans le temps à travers les vestiges de la civilisation Tayrona. Explorer cette cité ancestrale nécessite une aventure épique à travers les sentiers escarpés de la Sierra Nevada de Santa Marta, mais la récompense en vaut largement la peine. Dans cet article, nous plongerons dans l’histoire, l’exploration et l’expérience de la Ciudad Perdida, une aventure inoubliable au cœur de la Colombie.

La Ciudad Perdida est fermée chaque année tout le mois de septembre !

Légende : Bleu : Camps (varie selon agences)Jaune : Site d’intérêtVert : Points de départ (selon agences)


Histoire et contexte


Les Tayronas : une civilisation mystérieuse

Les Tayronas sont un peuple autochtone qui habitait la région de la Sierra Nevada de Santa Marta bien avant l’arrivée des conquistadors espagnols. La civilisation Tayrona (ou Tairona), appartenant à la famille Chibcha, prospérait dans le nord de la Colombie entre 200 et 1600 de notre ère. À l’instar des Muisca de Cundinamarca, les Tairona étaient renommés pour leurs compétences en artisanat et en métallurgie, notamment dans le domaine de l’orfèvrerie.

Les indigènes des communautés Kogi, Arhuacos, Wiwa, et Cancuamo, peuplant actuellement la région, sont considérés comme les descendants du peuple Tayrona.

Organisation sociale et politique

La civilisation Tayrona avait un système de gouvernement étroitement lié à la religion. Leurs leaders faisaient partie de l’élite des chamans, affirmant détenir le pouvoir sur les forces naturelles, le cosmos, ainsi que sur les pensées et les actions humaines. Une des croyances fondamentales des Tayronas était le concept de transformation, un processus chamanique où, par le biais de purification mentale et physique, de jeûnes prolongés et de danses rituelles intenses, les chamans aspiraient à transcender la mortalité humaine pour accéder à des connaissances provenant de sphères cosmiques inexplorées, inaccessibles à d’autres individus.

Ces chamans étaient considérés comme les guides spirituels et bénéficiaient d’un profond respect. Ils étaient responsables de la mobilisation des troupes, de la gestion agricole, du bien-être général des citoyens, ainsi que du commerce et de l’échange. Les Tayronas croyaient en la capacité des chamans à quitter leurs corps pour acquérir des connaissances auprès d’autres êtres, ce qui inspira leur pratique de la métallurgie. La plupart des bijoux découverts dans leurs sites de vie illustraient des personnes se transformant en animaux, tel le célèbre « Bat Man », représentant un chaman en train de métamorphoser en chauve-souris.

Juste en dessous se trouvaient les guerriers et les artisans, qui jouaient un rôle crucial dans la défense de la communauté et la production d’objets artisanaux tels que des poteries, des bijoux et des textiles. En bas de l’échelle sociale se trouvaient les agriculteurs et les travailleurs, qui cultivaient les terres en terrasses et contribuaient à l’approvisionnement alimentaire de la société.

Spiritualité et art

Comme de nombreux peuples de cette période, les Tayronas étaient profondément influencés par leurs croyances religieuses, ce qui se reflétait dans leur art et leur métallurgie. Les ornements représentaient souvent des individus apparemment en train de se métamorphoser en créatures telles que des oiseaux de proie, des crocodiles et des serpents. Ces parures n’étaient pas seulement des symboles de statut, mais également des représentations des pouvoirs attribués à ceux qui les portaient.

Contrairement à l’idée répandue selon laquelle l’ancienne Colombie était principalement réputée pour son travail de l’orfèvrerie, elle était également un centre important de production de céramique. Les premiers artefacts céramiques découverts dans la région de la Sierra Nevada de Santa Marta remontent à environ 2500 avant notre ère, bien que leur production ne semble avoir prospéré qu’à partir de 200 après J.-C. Par ailleurs, des similitudes dans l’orfèvrerie entre les Tayronas et les Muisca sont relevées, ces deux tribus de langue chibcha partageant une grande variété d’offrandes pour leurs divinités, ainsi qu’un type similaire de figurines en tumbaga, un alliage d’or, de cuivre et d’argent, représentant des scènes de la vie quotidienne.

En outre, il est intéressant de noter que les chercheurs estiment que les Tayronas pratiquaient le divorce, et que leurs rituels religieux, similaires à ceux des Kogui contemporains, étaient marqués par de longues séances de délibération, de mastication de coca et de méditation profonde s’étalant sur plusieurs jours.

La religion occupait une place centrale dans la vie des Tayronas, qui croyaient en un panthéon de divinités liées à la nature et aux éléments. Ils vénéraient des esprits de la montagne, de la mer, des rivières et des forêts, et croyaient en l’existence d’un monde spirituel interconnecté avec le leur.

Connaissances avancées

Les Tayronas excellaient non seulement en métallurgie, mais aussi en agriculture. Des fouilles archéologiques datant de 200 après J.-C. révèlent qu’ils maîtrisaient la culture en terrasses, la construction de canaux et l’édification de fondations en pierre, pour maximiser les rendements agricoles dans les montagnes escarpées. Cependant, leur renommée ne provient pas de ces compétences, mais plutôt de leur remarquable habileté à la guerre. Cette réputation en fit l’une des tribus les plus résistantes à la colonisation par les conquistadores espagnols, qui avaient aisément renversé les empires inca, aztèque et maya. Les Tayronas ont combattu les conquistadores pendant plus de 75 ans.

Il n’est donc pas étonnant que de nombreux Espagnols soient devenus admiratifs et aient consigné des récits sur cette tribu mystérieuse et puissante, capable de défier l’influence occidentale. Les chroniqueurs ont décrit leur mode de vie, leurs systèmes commerciaux, leurs croyances religieuses et leur apparemment faible intérêt pour la valeur monétaire des métaux précieux.

En outre, les Tayronas étaient des observateurs attentifs du ciel nocturne, et ils ont développé un calendrier lunaire précis basé sur les phases de la lune. Leurs connaissances astronomiques étaient intégrées à leur calendrier rituel, qui régissait les cycles de plantation, de récolte et de célébration religieuse.

Enfant indigène, Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie
Photo de Marjanne Heinen

La découverte de la Ciudad Perdida

La Ciudad Perdida, perdue au cœur de la jungle colombienne, a été retrouvée par accident par des pilleurs de tombes dans les années 1970. Ces pilleurs, à la recherche de trésors enfouis, ont accidentellement mis au jour les premières traces de l’ancienne cité, déclenchant ainsi un processus qui allait conduire à la redécouverte et à la reconnaissance de l’importance de ce site archéologique exceptionnel.

Une cité perdue ?

Les Tayronas ont été contraints de quitter leurs villes et villages vers le milieu du 17e siècle, du fait de la pression des envahisseurs espangols, et la plupart de leurs traces ont été peu à peu ensevelies par la forêt. Quelques vestiges subsistent néanmoins, témoignant de leur remarquable civilisation.

L’un de leurs sites les plus célèbres est la Ciudad Perdida (=Cité Perdue), également connue localement sous le nom de Teyuna, fondée vers 800 de notre ère, soit 600 ans avant Machu Picchu. Il s’agit d’un des sites archéologiques précolombiens les plus importants d’Amérique du Sud. Selon la légende, en 1650, la communauté indigène aurait délibérément abandonné la Cité perdue, craignant qu’elle ne soit découverte et détruite par les colonisateurs. Au fil du temps, la cité a été laissée à l’abandon et est demeurée dissimulée sous la jungle pendant des siècles.

Accessible après une longue et éprouvante marche à travers une dense végétation et près de 1 200 marches de pierre, cette cité aurait abrité entre 2 000 et 8 000 habitants. La cité perdue est située entre 900 et 1300 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Seule une partie de cette cité impressionnante a été jusqu’à présent explorée en profondeur, révélant environ 250 terrasses de boue et de pierre qui servaient de bases pour les habitations, réparties sur 300 000 mètres carrés de terrain luxuriant. Des fouilles plus récentes ont également permis la découverte d’objets fascinants, tels que des ornements, des offrandes en or, des poteries et même des instruments de musique.

La redécouverte fortuite

Les pilleurs de tombes, agissant sans autorisation ni supervision, ont mis au jour des objets anciens, des artefacts et des structures en pierre recouvertes par la végétation dense de la jungle. Leur découverte a attiré l’attention des autorités locales et des archéologues, qui ont rapidement réalisé l’importance historique et culturelle du site.

Les fouilles archéologiques qui ont suivi ont permis de révéler l’ampleur et la complexité de la civilisation Tayrona, ainsi que la richesse de son patrimoine matériel et immatériel. La ville a été découverte en 1972 par un groupe d’explorateurs colombiens dirigé par l’archéologue américain Richard Evans Schultes. Toutefois, on pense que les populations indigènes de la région connaissaient l’existence de la cité perdue depuis des générations.

Des centaines de structures ont été mises au jour, dont des maisons, des temples, des places publiques et des systèmes d’irrigation, offrant un aperçu précieux de la vie quotidienne des anciens habitants de la région.

La découverte de la Ciudad Perdida a également soulevé des défis majeurs en matière de conservation et de préservation du site. En raison de sa localisation isolée et de son accessibilité limitée, la cité était vulnérable aux dommages causés par la végétation, l’érosion, les intempéries, puis le tourisme non réglementé.

Cascade, Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie
Photo de Chema

Importance culturelle

La Ciudad Perdida revêt une immense importance culturelle à plusieurs niveaux, tant pour la Colombie que pour le monde entier. Son statut de site du patrimoine mondial de l’UNESCO témoigne de sa valeur exceptionnelle et de son impact sur l’histoire et la culture.

Patrimoine Mondial de l’UNESCO

En 1979, la Ciudad Perdida a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en reconnaissance de son importance culturelle, historique et archéologique. Cette désignation souligne la valeur universelle exceptionnelle du site et son rôle dans la préservation de la diversité culturelle de l’humanité.

En tant que site du patrimoine mondial, la Ciudad Perdida bénéficie d’une reconnaissance internationale et d’une protection spéciale, ce qui contribue à sa conservation à long terme et à sa promotion en tant que destination touristique durable.

Connexion spirituelle

Pour les peuples autochtones de la Sierra Nevada de Santa Marta, la Ciudad Perdida est bien plus qu’un site archéologique. Elle est un lieu sacré, un symbole de leur héritage culturel et spirituel, et le centre de leur univers cosmique.

Pour ces communautés, la Ciudad Perdida est le lieu où leurs ancêtres vivaient en harmonie avec la nature, où les esprits de la montagne veillent sur eux et où les traditions ancestrales sont préservées. Elle est le théâtre de rituels sacrés, de cérémonies religieuses et de pratiques culturelles qui perpétuent la mémoire des ancêtres et renforcent les liens entre les générations présentes et futures.

Montagne et jungle de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie
Photo de Datingjungle

Infos pratique : le trek de la Ciudad Perdida


L’exploration de la Ciudad Perdida (oui, on peut découvrir ce lieu ancien !) est une aventure unique et enrichissante, mais elle nécessite une préparation adéquate pour garantir une expérience sûre et agréable. Car c’est une marche de plusieurs jours. Voici quelques conseils pratiques pour les voyageurs qui envisagent de se rendre à la Ciudad Perdida.

Programme du trek

07h30 – 8h00 : prise en charge à partir du bureau de l’agence pour rencontrer les autres voyageurs, le guide et finaliser la logistique / administratif (paiement).
Route de Santa Marta à EL Mamey. 3 heures.
Déjeuner au village El Mamey.
Marche dans l’après-midi pendant 3 à 5 heures jusqu’au premier camp.
Baignade dans une piscine naturelle.
Discussion sur les fermiers locaux et l’histoire de cette région.
Dîner.

Le deuxième jour se déroulera principalement dans la réserve indigène de la Sierra Nevada de Santa Marta.

1. Camp Adam – Mumake (Environ 4 heures de marche)
Les deux premières heures sont en montée. Cette partie pourrait être la plus exigeante de la matinée.
Pause au sommet de la montagne. 2 heures de plus depuis le sommet de la montagne jusqu’au camp Mumake.
Temps pour nager et se détendre avant le déjeuner.

2. Mumake – Camp Lorenzo (Environ 4 heures de marche)
2 heures de plus du camp Mumake au sommet de la montagne. C’est une partie exigeante.
Une fois au sommet, un plat étonnant rempli d’oranges et d’ananas pour se rafraîchir avant de continuer.
Depuis le sommet de la montagne, 2 heures supplémentaires te séparent du camp n°3.
Le camp Lorenzo est le nom de notre lieu d’hébergement pour la deuxième nuit. Il est lui-même situé à 1h de la fameuse Ciudad Perdida.
Une fois arrivée, détente au bord de la rivière Buritaca avant le dîner.
Dîner et explication du lendemain et de la Ciudad Perdida en général.

Visite de la Ciudad Perdida
Début de la randonnée vers 6h00 du matin jusqu’à la Ciudad Perdida.
Il faut environ 40 minutes pour arriver à la première marche des 1.200 marches de la Cité Perdue. 20-30 minutes pour atteindre les premières plateformes du site archéologique
Balade autour de la Cité Perdue en reconnaissant ce lieu archéologique et sacré pour les tribus indigènes de la Sierra Nevada pendant environ 4 heures.
Temps libre pour se promener dans la Ciudad Perdida.

Début du chemin de retour
Après la visite de la Cité Perdue, retour au camp Lorenzo pour le déjeuner.
Après le déjeuner, temps libre pour se reposer et se baigner avant de reprendre le chemin du camp n°2.
3 heures de marche du camp 3 au camp 2 de Mumake, pour se baigner à nouveau dans la rivière Buritaca, Dîner.

Marche de 3 heures du camp Mumake 2 au camp 1.
1 heure et 30 minutes principalement en montée. Partie très exigeante de la journée.
Au camp 1, jus naturel et snacks pour se rafraîchir avant de continuer les 3 dernières heures pour arriver à El Mamey.
1 heure de montée. Partie très exigeante de la journée.
2 heures de descente pour terminer cette incroyable aventure vers la Cité Perdue.
A Mamey, un bon déjeuner est prévu, ainsi que les voitures pour le retour à Santa Marta, entre 16h00 et 17h00.

Cabane d'un village indigène, Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie
Photo de Alexander Schimmeck

Préparation et organisation

Préparation physique et mentale

Le trek vers la Ciudad Perdida est une randonnée exigeante qui dure généralement 4 jours, avec des conditions climatiques souvent chaudes et humides. Il est donc essentiel de se préparer physiquement en effectuant des exercices d’endurance et en renforçant sa condition physique avant le départ. Attends-toi à marcher environ 7h par jour, dans une jungle sur les contreforts de la Sierra Nevada de Santa Marta. La route ne sera pas plate, loin de là ! Et quand il pleut, les heures peuvent sembler longues (oui, qu’il pleuve ou pas, tu marcheras quoi qu’il arrive).

De plus, il est important de se préparer mentalement aux défis de la randonnée, y compris la fatigue, l’inconfort (nuits passées en hamacs, dans des villages indigènes en bois) et les éventuelles difficultés sur le chemin.

Attention : ce n’est clairement PAS une activité adaptée aux enfants, aux personnes âgées, et même aux adultes n’ayant pas l’habitude de pratiquer une activité physique.

Ne te charge pas trop, pour voyager léger. L’agence avec qui tu feras le trek pour garder ta valise ou grand sac dans leurs bureaux pendant ce temps.

Ce genre d’expédition comporte des dangers, tels que les chutes, les entorses de cheville et la déshydratation. Il est vivement conseillé d’utiliser des chaussures de randonnée équipées de semelles antidérapantes.

Ciudad Perdida, Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie
Photo de Datingjungle

Période et lieux de départ

Quand réaliser le trek de la Ciudad Perdida ?

Le meilleur moment pour faire le trek de la Ciudad Perdida en Colombie est pendant la saison sèche. Pendant cette période, les conditions météorologiques sont plus stables, avec moins de pluie et des températures plus agréables pour la randonnée. Cependant, il est important de noter que même pendant la saison sèche, il peut y avoir des précipitations occasionnelles et le taux d’humidité reste assez élevé. Dans cette région de la Colombie, les notions de « saison sèche » et de « saison des pluies » ont beaucoup moins de valeur qu’en Amazonie par exemple.

Le temps est chaud et humide. La température change peu au cours de l’année, avec une moyenne de 28ºC le jour et 17ºC la nuit dans la montagne.

Saison sèche : de décembre à mars.

Saisons des pluies : mai et juin et septembre à novembre.

Depuis quelles villes démarre le trek de la Ciudad Perdida ?

Le trek de la Ciudad Perdida démarre généralement à partir de la ville de Santa Marta. Santa Marta est la ville la plus proche de l’entrée du parc national où se trouve la Ciudad Perdida, et c’est donc le point de départ habituel pour les randonneurs qui souhaitent entreprendre ce trek.

Mais en fonction des agences, il est aussi possible de démarrer depuis Minca ou Palomino.

Montagnes de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie
Photo de Datingscout

Agences & guides


Peut-on faire le trek de la Ciudad Perdida avec une agence ou en autonomie ?

Le trek de la Ciudad Perdida se fait OBLIGATOIREMENT avec un guide. Cette région, et cette activité est encadrée et contrôlée par les indigènes de la Sierra Nevada de Santa Marta.

Et ne cherche même pas à essayer de le faire par toi-même. Il n’y a qu’une seule route et les indigènes la parcourant te demanderont à coup sûr où est ton guide, et clairement, ils ne te laisseront pas passer sur leurs terres si tu ne respectes pas LEURS conditions.

Quel est le prix du trek de la Ciudad Perdida ?

Le prix du trek de la Ciudad Perdida est le même pour TOUTES les agences. Inutile de chercher à comparer les agences ou à négocier, ce sera pareil partout.

Et il a tendance à bien augmenter d’année en année. Devenant aujourd’hui un vrai budget. Encore quelques années en arrière le trek était moitié moins cher !

ActivitéTarif
Trek de 4 jours (tour classique) – Ciudad Perdida2 150 000 COP / personne

INCLUS

  • Transport en van ou en jeep 4×4 depuis Santa Marta voire Minca ou Palomino
  • Guide autochtone
  • Traducteur anglais
  • Alimentation complète, collations et fruits pendant la randonnée
  • Hébergement en hamacs (peu de lits disponibles, sur demande)
  • Entrée au parc archéologique
  • Assurance voyage
  • Contribution à la communauté indigène
  • Contribution à la communauté paysanne

Avec quelle agence réaliser le trek de la Ciudad Perdida ?

D’après les retours des voyageurs, la plupart des agences sont similaires en termes de qualité des services prestés. Toutes les agences font appels à des guides indigènes parlant espagnols (possibilité d’avoir un guide parlant anglais). Et toutes les agences empruntent les mêmes routes et s’arrêtent aux mêmes endroits pour dormir.

Voici les principales agences plébiscitées par les voyageurs francophones :

  1. Wiwa Tours
  2. Turcol
  3. Wiwa Walkers
  4. Magic Tour
  5. Expotur
Ciudad Perdida, Sierra Nevada de Santa Marta, Colombie
Photo de Datingjungle

Conseils pour découvrir la Ciudad Perdida


Chaussures adaptées

Des chaussures de marches adaptées. Le terrain peut être boueux. Attention avec des baskets, il ne faut pas avoir peur de les salir complétement.

Vêtements adaptés

Vêtements légers pour marcher. Chemise à manches longues et pantalon long pour la nuit pour contrer les moustiques et autres insectes.

Sac à dos de petite/moyenne taille

Comme tu vas porter tes affaires durant les 4 jours de trek, ne t’encombre pas et prends uniquement le minimum vital. Ton dos te remerciera. Il est possible de laisser ta grande valise ou grand sac à l’agence touristique.

Crème solaire + Lunettes de soleil

Bien que la randonnée soit la plupart du temps dans la jungle, certaines zones sont exposées au soleil, qui peut taper fort. Pense à te protéger pour ne pas finir comme une merguez

Articles de toilette

Emmène avec toi brosse à dents, dentifrices, gel douche, shampoing et tout autre produits utile à ton hygiène corporelle car rien n’est fourni.

Tongs, petite serviette, maillot de bain

Tu auras l’occasion de te rafraichir dans la rivière Buritaca. Pense à apporter ce qu’il faut, dont une serviette microfibre qui prends peu de place.

Du cash

Argent liquide pour acheter des souvenirs artisanaux aux indigènes et aux fermiers, de l’alcool ou des boissons fraîches dans les camps, ou encore laisser un pourboire aux guides.

Répulsif à moustiques DEET / IR3535

Pour faire face aux nombreux moustiques, prends un répulsif au DEET / IR3535, prouvé efficace contre les moustiques en zones tropicales. À appliquer plusieurs fois par jour.

Lampe frontale

Il peut arriver que l’électricité soit interrompue, étant éloignés de toute infrastructure, donc avoir une lampe frontale peut s’avérer pratique.

Sac / Sachets étanches

N’oublie pas d’emporter des sacs étanches pour protéger tes appareils électroniques, papiers, etc. Les pluies peuvent être fortes, et l’humidité est TOUJOURS élevée.

Médicaments personnels

Assure-toi d’avoir suffisamment de médicaments si tu suis un traitement particulier, car pendant ces 5 jours en autonomie, il n’y aura aucune pharmacie à proximité.

Vaccin fièvre jaune (non obligatoire)

La fièvre jaune est fortement recommandée, mais pas obligatoire. Il y a pas mal de moustiques durant le trek. Mais c’est une décision qui reste purement personnelle.

Batterie externe

Dans les camps, les prises électriques sont limitées. Pour éviter les embouteillages pour recharger les téléphones et les appareils photo, si besoin, amène une batterie externe.

Batterie externe

Il n’y a pas de toilettes sur les sentiers, pense utiliser les toilettes des camps avant de commencer la randonnée. Les douches et les toilettes sont communes.

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Les auteurs : Caro & Romain

Nous sommes un couple franco-colombien souhaitant partager notre amour pour la Colombie,. 💛💙❤️

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